Témoignage d'Elise, sur un projet CES d'un an en Slovénie
Bonjour, moi c’est Elise. Je suis la nouvelle volontaire CES chez Zavod Voluntariat qui organise des projets de volontariat en Slovénie ainsi qu’à l’étranger. À travers ce témoignage, je souhaite vous raconter mes premières semaines en Slovénie, plus précisément à Ljubljana.
Pour ce faire, je dois passer par le commencement, à savoir, la préparation. En réalité, je n’ai pas fait énormément de recherches sur la ville ou le pays. Je voulais me laisser la surprise de découvrir tout à ma manière et de ne pas avoir de regrets quant à certaines attentes. Toutefois, j’ai quand même vérifié quelques informations comme la météo pour savoir si je n’allais pas être trop dépaysée du climat très variable et très pluvieux de la Belgique. J’ai également vérifié quel était le coût de la vie pour savoir comment je pouvais dépenser mon argent. Ce qui est intéressant c’est qu’il est plus bas qu’en Belgique.
Ensuite, vient le moment le plus compliqué de la préparation, à savoir, faire sa valise. Que doit-on prendre pour vivre un an à l’étranger ? Combien de valises prendre ? Je vais dire que c’était challengeant, mais j’ai fait de mon mieux. Je pense que l’un des indispensables et que je ne vais pas regretter d’avoir pris sont mes chaussures de randonnée, pour pouvoir expérimenter les randonnées à travers les nombreuses montagnes de la Slovénie. Un autre smart move a été d’acheter en amont des sacs de rangement sous vide et donc de pouvoir prendre plus de vêtements. Bien sûr ça alourdit vite la valise. Et surtout, j’ai pris avec moi les cadeaux de départ laissés par mes amis en Belgique : un guide de la Slovénie, des cartes, un livre pour écrire mes prochaines aventures et petit nounours.
J’étais très contente une fois ma valise bouclée, car cela signifiait une autre étape de passée. Vient maintenant le jour du départ. J’ai choisi de voyager en train. Au total, j’ai pris trois trains et j’ai traversé l’Allemagne et l’Autriche avant d’arriver en Slovénie. J’ai également pris mon premier train couchette. C’était toute une expérience. Le contrôleur ne parlait pas anglais, la communication était difficile. Je me suis retrouvée dans une cabine avec trois lits, mais je ne savais pas si j’allais être seule ou pas pour le reste du voyage. J’ai tout de même testé les lits avant de choisir celui du bas qui était la meilleure place. Au matin, une heure avant d’arriver à ma destination, le contrôleur frappe à ma porte et à ma surprise me donne mon petit-déjeuner. Quel service ! Bon je ne vais pas vous mentir, ça n’a pas été la nuit la plus reposante de ma vie, mais à faire au moins une fois.
Me voilà maintenant arrivée à Ljubljana et très bien accueillie à la gare par Rebecca, qui réalise également un projet de volontariat long terme CES chez Zavod Voluntariat. Après m’être reposée de mon long périple, elle m’a accompagnée dans la ville et expliqué les indispensables à savoir.
Après 3 semaines à Ljubljana, j’ai eu le temps de visiter les incontournables, la place Prešeren, le château, le parc Tivoli, le pont des Dragons. Et j’ai bien sûr testé la nourriture avec le food market qui se tient tous les vendredis sur la place près de la cathédrale Saint-Nicolas. J’apprécie énormément la ville qui est à taille humaine, malgré que ce soit la capitale d’un pays. Ce qui m’a d’ailleurs surpris, car comparé à Bruxelles, Ljubljana est très petite, mais ce n’est pas plus mal car ça me laisse le plaisir d’apprécier chaque chose.
Ce qui m’a le plus marqué dans cette ville, c’est à quelle point elle est vélo friendly. Il y en a partout et surtout il faut faire attention. J’ai eu quelques frayeurs en pensant que j’allais me faire renverser par eux. Désormais, j’ai également adopté ce mode de déplacement avec les vélos partagés proposés par la ville. C’est comme si j’étais devenue une habitante à part entière ! Bien sûr la Belgique me manque, surtout les frites belges et les gaufres de Liège.