Témoignage d’Alexandre, volontaire CES (Corps Européen de Solidarité)
de 12 mois chez INEX, en République tchèque

Une aventure, aussi folle soit-elle, a toujours une fin. Même si j’ai l’impression d’être arrivé sur mon projet de Corps Européen de Solidarité il y a un mois, mon temps ici est bientôt écoulé. C’est pourquoi je poursuis la tradition d’INEX en écrivant un article pour clôturer cette année exceptionnelle. Dans cet article, je vais revenir sur mon aventure en tant que membre du Corps Européen de Solidarité et je vous partager mes ressentis.

Pourquoi ai-je décidé de rejoindre le CES ?

Avant de rejoindre INEX, je terminais mon master en Belgique. À l’époque, certaines réglementations COVID étaient encore en vigueur mais elles étaient supprimées les unes après les autres. J’ai alors réalisé qu’il était possible de vivre à nouveau et, plus important encore, de partir à l’étranger.

Pendant ma dernière année d’étude, j’étais censé partir en Erasmus dans le Nord de l’Irlande. J’étais en fait l’une des dernières personnes à pouvoir partir en Erasmus au Royaume-Uni, avant que ça ne soit retiré du programme. J’étais très enthousiaste à cette idée. J’avais envie de partir vivre à l’étranger un moment tant que j’étais jeune. Malheureusement, le programme a été annulé à cause de la pandémie, ce qui m’a laissé un goût amer. Je voulais tant partir à l’étranger car j’avais le regret de ne pas avoir rencontré assez de gens pendant mes études.  Je suis resté avec le même groupe d’amis toute ma scolarité. 

Je ne me sentais aussi pas tout à fait prêt à commencer une vie active et trouver un emploi, je sentais que j’avais besoin de vivre quelque chose de plus. Je me suis alors rappelé d’un projet de volontariat que j’avais fait au Luxembourg et à quel point c’était cool. Je me suis dit que je me verrais bien participer à un projet semblable, mais pour une période plus longue.

A ce moment-là, je suivais une chaîne YouTube appelée « yes theory » qui était, et est toujours, une source d’inspiration pour moi. Leur devise est « seek discomfort », ce qui signifie que pour grandir, il faut se mettre dans des situations où l’on n’est pas confortable. Pour moi, partir dans un pays étranger, sans connaître personne, pendant un an, était clairement le bon moyen de trouver cet inconfort. Et je dois dire que, jusqu’à présent, j’ai vraiment le sentiment que cette année a été celle où j’ai le plus grandi. 

Comment fonctionne le CES ?

Si vous n’avez jamais entendu parler du Corps Européen de Solidarité, voici un petit cours intensif. 
Le CES est un programme de la Commission Européenne qui se concentre sur le volontariat international. Ce programme s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans vivant dans un pays de l’UE ou dans un pays voisin faisant partie du programme. Un projet peut durer au maximum un an.

Il existe un site, une base de donnée, sur lequel des ONG de toute l’Europe publient leurs offres. Une fois que vous avez postulé pour un projet et que vous avez été sélectionné, vous devez trouver un organisme d’envoi qui vous soutiendra en organisant le projet. Vous êtes volontaires pour un maximum de 35 heures par semaine, mais cela peut être moins en fonction de l’accord de volontariat. En échange du volontariat, vous recevez un logement, de l’argent de poche pour la nourriture et les voyages pour rejoindre et quitter le pays de votre projet sont remboursés.
Ne vous attendez pas à faire des économies avec l’argent que vous recevez, l’idée est juste de permettre au volontaire de vivre sans utiliser ses économies.

Votre organisation d’accueil est également chargée de vous fournir un mentor qui vous soutiendra tout au long de votre projet. Vous avez aussi accès à un site web pour apprendre une langue. Pendant votre séjour, l’agence nationale locale organise deux formations appelées « formation à l’arrivée » et « formation de mi-parcours », pendant lesquelles vous allez pouvoir rencontrer d’autres volontaires du pays et où les formateurs vous donneront des conseils et des astuces sur comment profiter et apprendre un maximum de cette expérience.
Voilà les informations les plus importantes sur le Corps Européen de Solidarité .

Mes premiers pas dans l’année

Après mon premier mois passé ici, on m’a demandé d’écrire un article pour décrire mes ressentis.
Pour cet exercice, je l’ai repassé en revue. À ce moment-là, mes attentes étaient simples. Je voulais continuer de rencontrer d’autres volontaires, être capable de gérer la « période chaude » et améliorer mes compétences en tchèque.
En repensant à ces objectifs, je suis content de pouvoir dire que j’ai réussi à les atteindre. En effet, je n’ai jamais rencontré autant de personnes du monde entier. J’ai survécu à une saison épuisante de volontariat et j’ai réussi à atteindre un niveau débutant en tchèque.

Tout ce qui s’est passé pendant l’année

Parfois, on se laisse emporter par un projet et on ne se rende pas vraiment entièrement compte de ce qui se passe autour de soi. Donc dans cet article, j’ai voulu dresser la liste des choses les plus importantes qui se sont produites au cours de mon année.

Février : Début du projet. Formation aux placements de volontaires sur les projets et formation à l’arrivée
Mars/Avril : Préparation de la saison de volontariat
Mai : Formation pour devenir animateur sur les camps
Juin : Formation de mi-parcours + Début de la ‘’période chaude’’ (ou saison des chantiers – c’est-à-dire la période pendant laquelle se déroulent les chantiers tchèques)
Juillet : Saison des chantiers + premier chantier en tant qu’animateur + ascension du Sniejka (montagne)
Août : Saison des chantiers + animer pour la deuxième et troisième fois
Septembre : Vacances
Octobre : Statistiques d’après saison
Novembre : Préparation de la fête du volontariat
Décembre : Voyage d’affaires au Portugal et célébration de la Journée Internationale des Volontaires (JIV)
Janvier : Préparation pour le prochain volontaire ESC + maîtrise de la langue tchèque et poignée de main du Président pour avoir été le premier étranger à le faire. (J’ai peut-être inventé la deuxième partie de Janvier)

Construire un chez soi

Je me souviens m’être demandé un soir dans mon lit ce que je faisais ici. J’étais loin de tout ce que je connaissais et je ne comprenais pas un mot de la langue locale. Je me sentais comme un pingouin dans le Sahara, je n’avais rien à faire là.
Mais semaines après semaines, après d’innombrables heures passées à errer dans Prague, à explorer les sentiers de randonnée tchèques, à dévorer la cuisine locale et à apprendre les bases de la langue, je me sentais de plus en plus chez moi ici.
Certains signes montraient également que j’appartenais de plus en plus à cet endroit. Je me souviens très bien être allé au restaurant indien local où nous déjeunions souvent avec l’équipe, mais cette fois-ci seul. Le propriétaire m’a reconnu et m’a demandé où étaient mes collègues. Cela peut paraître stupide, mais c’était un moment important pour moi, j’étais officiellement un « štamgast », un habitué quelque part et cela signifiait quelque chose pour moi.

Je suivais aussi religieusement une chaîne YouTube où un habitant montrait les meilleurs endroits de la ville. J’ai suivi autant de ses recommandations que possible, et à chaque fois, c’était une tuerie. Peut-être qu’après tout, tous les influenceurs ne sont pas si inutiles que ça. Je suis devenu un tel fan de la chaîne qu’à chaque fois que je me promène à Prague, je scrute les rues dans l’espoir de reconnaître ce guide local et de prendre une photo avec lui.
Le tournant décisif s’est produit lorsque j’ai reçu la visite de ma famille et de mes amis et que j’ai pu leur montrer « ma ville » en les emmenant dans les endroits que je fréquentais souvent et mes lieux préférés, tout en leur racontant des histoires et des anecdotes sur ces endroits. J’ai alors su avec certitude que j’étais officiellement chez moi. Et maintenant, je connais chaque ligne de métro par cœur.

Les hauts et les bas

Comme toute personne qui part à l’étranger pour une longue période, vous connaîtrez inévitablement des hauts et des bas. Je suis quelqu’un qui aime le changement et qui peut facilement s’ennuyer lorsqu’une routine s’installe. J’ai constamment besoin d’essayer de nouvelles activités, de goûter des plats différents, etc.

Au début, tout allait bien pour moi, car il y avait une ville entière, une nouvelle culture et de nouvelles personnes à découvrir. Cette phase peut être comparée au début d’une relation amoureuse, que l’on appelle souvent la « phase de lune de miel ». Typiquement, on ne voit que le bon côté des choses et on minimise les points négatifs.

Mais cette phase ne dure pas éternellement et, à un moment donné, on se rend compte que les gens et l’atmosphère de la maison nous manquent. En septembre, je suis rentré chez moi après 8 mois. Mon premier repas, c’était des frites. Je me souviens encore du plaisir que j’ai éprouvé en mangeant cette nourriture qui m’avait tant manqué.

Lorsque vous commencez à avoir le mal du pays, vous pouvez faire des choses simples pour vous sentir mieux. Les appels vidéo sont un bon moyen de rester en contact avec la maison et d’avoir des nouvelles régulières de tout ce qui s’y passe. Un autre moyen que j’ai trouvé était de boire de la bière belge à Prague, de temps en temps. À cet égard, j’ai de la chance car la République Tchèque a une forte culture de la bière et même si presque toutes les bières qu’ils boivent sont des marques nationales, il est assez facile de trouver des bières internationales dans les magasins spécialisés ou les bars.

Comme j’aime aussi cuisiner, j’ai recréé les recettes que j’avais l’habitude de manger dans mon enfance. Parfois, il manque un ingrédient et il faut alors faire preuve de créativité, mais il est toujours possible de le remplacer. J’ai également aimé découvrir la cuisine tchèque et j’ai parfois fait des folies en mélangeant les styles de cuisine belge et tchèque.

Je me souviens de deux moments qui ne sont pas passés inaperçus. Une fois, pendant l’été, nous faisions un barbecue avec mes colocataires et je faisais griller des saucisses locales appelées « Buřt », que j’ai naturellement mises dans une baguette pour les manger avec de la sauce. Mes colocataires ont été choqués et ont commencé à prendre des photos de ma création culinaire. Je n’aurais jamais pensé que ce serait quelque chose de bizarre, mais apparemment je mangeais ma saucisse « d’une mauvaise façon ». Plus tard, en faisant griller ces saucisses avec des volontaires à d’autres chantiers, j’ai découvert la bonne façon de faire. Il faut d’abord couper à travers la saucisse pour éviter qu’elle « explose », puis la mettre sur un bâton et, une fois grillée, la servir avec une tranche de pain de Šumava et de la moutarde sucrée appelée Hořčice. Après l’avoir mangé de cette manière, j’ai compris pourquoi ils pensaient que je mangeais ‘’de travers’’ ! Plus tard dans l’année, j’ai cuisiné un steak avec du bleu et j’y ai ajouté des boulettes tchèques traditionnelles et j’ai amené ça au bureau le lendemain. Mes collègues ont également été surpris par cette étrange combinaison. 

Après mes vacances de Septembre, je me suis sentie un peu déprimé au travail. Beaucoup des amis que j’avais pendant la première partie de l’année étaient des étudiants Erasmus et ils sont repartis en Juin. À l’époque, tout allait bien, car nous étions en pleine saison des chantiers, et j’étais donc très occupé par mon travail. Mais à mon retour, je me suis sentie un peu seul et j’ai dû me faire de nouveaux amis. Je pense que lorsqu’on passe d’une période de travail intense à une période plus calme, on peut facilement s’ennuyer, surtout parce qu’à ce moment-là, nous faisions des statistiques sur la saison, ce qui doit être fait mais n’est pas la tâche la plus excitante. 

La partie préférée de mon travail était la préparation et l’organisation de la saison de volontariat. Les préparatifs ont commencés en Mars et se sont terminés mi-Septembre. J’ai participé à cinq chantiers, trois en tant qu’animateur et deux pour une visite de contrôle. D’un point de vue du travail, ce fut la meilleure chose, car lorsqu’on passe autant de temps à organiser des projets et qu’on les voit enfin se concrétiser, ça crée un énorme sentiment de satisfaction. Je pense que ce sentiment est plus fort dans le secteur des services, car la plupart du temps, on travaille derrière son ordinateur et on n’a pas beaucoup d’expérience sur le terrain. En travaillant de cette manière, ça peut être difficile de mesurer l’impact ou de voir les résultats de son travail.

Quand tu te sens mal, c’est à toi de faire quelque chose pour changer ça. Donc j’ai commencé à rencontrer plus de gens, de façon régulière. Mes amis et ma famille sont venus me rendre visite à nouveau et, comme toujours, c’était un plaisir de les emmener dans les rues animées de Prague et de leur montrer des endroits typiques où se sont déroulées des histoires que je leur ai racontées.
Au travail, j’ai terminé la partie statistique et un nouveau projet intéressant s’est présenté. Je devais organiser un événement pour célébrer nos volontaires. C’était la première fois que j’étais responsable de l’organisation d’un événement. Même si c’était beaucoup de stress et de préparation, je suis quand même content du résultat final, et pour moi c’est le dernier grand accomplissement de l’année 2022.

Développement personnel à travers l’apprentissage de la langue 

Si vous vous souvenez, une de mes premières attentes était d’apprendre le tchèque. C’était un de mes objectifs personnels. Je suis quelqu’un qui aime les langues et qui aime les apprendre pour le fun, souvent d’une façon informelle.

Avec cet objectif personnel, j’ai eu mes hauts et mes bas. Je me souviens de mon premier contact avec la langue. Pour moi, c’était vraiment une langue d’Alien. Mais assez vite, j’ai réussi à apprendre les bases et j’ai été capable de finalement comprendre quand le caissier me demandait “máte applikce lidle plus?” ce à voir on doit répondre “némam”. 

Aussi, pendant l’été, je n’y ai pas consacré beaucoup de temps et commençais à douter de moi : pourquoi veux-tu apprendre cette langue, seulement parlée par 11 millions de personnes ? Mes colocataires essayaient de m’apprendre quelques mots mais c’était dur pour moi de différencier les différentes syllabes et donc de répéter les mots. Un de mes colocataires m’a même dit que je n’étais juste pas fait pour cette langue et quelques tchèques m’ont dit que c’est la deuxième langue la plus dure, après le chinois.

Je considérais sérieusement abandonner cet objectif personnel, même si j’utilisais cet objectif comme une façon de me tenir à un objectif particulier de développement personnel. Je me suis aussi beaucoup amusé à apprendre l’argot de la langue, par exemple, quand une personne tchèque te dit « Va au diable ! », ils te disent d’aller « à la forêt », « hajè ». J’ai trouvé ça particulièrement drôle parce que la fin de la ligne de métro C se nomme « hajè », ce qui veut dire que dès que ce métro roule dans cette direction, il y a des centaines de personnes qui vont « au diable », chaque jour.

Étonnamment, quand je suis revenu de vacances où je n’étais pas du tout en contact avec la langue, j’ai réalisé que je pouvais en fait comprendre ce qui était écrit sur les panneaux ou sur les menus des restaurants, etc. Ça m’a donné un booste de confiance et j’ai commencé à parler tchèque de plus en plus. Je suis toujours loin de maitriser la langue, mais j’ai quand même fait un gros progrès depuis le début. J’ai commencé à parler de plus en plus, même pour des conversations simples et basiques. Et un des plus gros compliments que j’ai reçus était de mon colocataire qui m’a dit « J’ai l’impression de parler à un bête enfant de 3 ans qui a juste appris comment parler », ça peut sembler bizarre, mais pour moi ça compte comme une réussite.

J’ai aussi été chanceux dans mon apprentissage du tchèque de trouver un ami qui apprenait activement le français et était prêt à m’apprendre un peu de tchèque en échange d’un peu de français. Maintenant que je ne vais plus vivre en république tchèque, je ne veux plus apprendre la langue pendant un moment, mais je sais que c’est une des choses sur lesquelles je vais revenir à un moment dans ma vie.

Le travail à INEX

Pour moi, INEX était ma première vraie expérience de travail, même si c’était un travail de volontaire. Et je dois dire que ça s’est bien passé. INEX c’est un environnement non hiérarchique, c’est une atmosphère à laquelle j’accorde de l’importance. Aussi, en tant qu’ONG, nous avons beaucoup de membres actifs qui sont souvent impliqués avec INEX, c’est une incroyable opportunité d’apprendre à connaitre des gens.

Beaucoup d’événements éducationnels sont organisés par l’ONG. À ces événements, nous avons souvent des membres d’organisations partenaires qui y participent, ça m’a permis de rencontrer tellement de personnes différentes avec lesquelles j’ai échangé des mails durant toute la période du placement.

J’ai vite eu mes premières responsabilités et ça m’a permis de mieux comprendre comment gérer de façon efficace un projet du début à la fin. Je suis sûr que je vais pouvoir ramener en Belgique tous ses enseignements, peu importe ce que je vais faire exactement de mon futur.

On a aussi un manager « bonheur » dans notre bureau, c’est Sufi, le chien de l’équipe.

Il y a beaucoup de différences au sein des sections d’INEX et les différents projets que nous menons ne sont pas si connectés les uns aux autres. Donc en travaillant dans cet environnement, on peut apprendre de différentes sources.

C’est une « safe place », où j’ai eu l’opportunité de faire des erreurs et d’apprendre certaines leçons à la dure.

Amitiés

Destin tragique de l’expatrié, tous tes amis seront partis après un certain temps. Il y a aussi le fait qu’il est difficile pour toi de te rapprocher des locaux. Heureusement, j’en ai eu certains à mon travail et dans mon appartement. Aussi la difficulté de maintenir des amitiés et des relations avec les amis et la famille quand on est à l’étranger. Mais en fin de compte, rien n’a changé. Tu as le sentiment que tout a tellement changé pour toi mais quand tu reviens à la maison c’est comme si rien n’avait changé. Tu dois mettre beaucoup d’effort dans le fait de construire des amitiés. C’est dur de savoir si certains amis sont vraiment des amis ou juste des gens de passage dans ta vie.

Conclusion

Au début de l’année, on m’a dit qu’un volontaire CES sur deux décide de rester à Prague. Notre dernier volontaire est resté, moi j’ai décidé que non.

J’ai l’impression que cette année j’ai appris tellement à propos de moi et que je n’ai jamais vécu un tel développement personnel auparavant. D’une certaine façon, me perdre dans un pays étranger m’a aidé à me trouver.

On entend souvent des histoires de personnes parties à l’étranger qui ont vu cela comme une expérience qui change la vie, mais souvent ils ne développent pas. Pour moi, ce que j’ai réalisé c’est que j’ai de bonnes compétences pour l’adaptation, que je suis plus capable de parler aux autres et que j’ai moins peur d’avoir l’air ridicule.

Ça m’a aussi poussé à être plus proactif dans ma vie sociale, ce qui est quelque chose de très important pour moi. La plupart des adules ont du mal à se faire des amis, ici j’ai dû le faire et je l’ai fait plutôt bien. J’espère que je vais continuer à utiliser cette compétence dans mon futur, peu importe où je vais atterrir.

Je crois aussi vraiment que le domaine international est une incroyable façon de défier toutes les idées qu’on a à propos de quelque chose et de ce qu’on considère normal ou pas. Je suis aussi convaincu que voyager loin de la maison est une des meilleures façons de grandir. Mes plans pour l’avenir sont toujours flous mais je suis certain que j’aimerais continuer à être impliqué dans le domaine international et peut être continuer à fournir des opportunités de volontariat pour les jeunes à travers le monde.

Témoignage publié par INEX (1/2)

Témoignage publié par INEX (2/2)