Volontariat Européen
Le corps européen de solidarité réunit des jeunes qui souhaitent bâtir une société plus inclusive en venant en aide aux plus vulnérables et en relevant des défis sociétaux. Ce programme vous permet notamment de vous investir comme volontaire sur des projets de 2 à 12 mois au sein de l’Union Européenne ou dans un pays voisin. L’Europe couvre alors vos frais de voyage et de séjour à l’étranger. Vous bénéficiez d’une assurance santé complémentaire et recevez un soutien à l’apprentissage d’une langue étrangère. Votre participation au programme est valorisée par un certificat Youth Pass.

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Devenez animateur volontaire, participez à notre assemblée générale, postulez pour intégrer notre équipe de travailleurs. La promotion de notre action et de nos valeurs repose sur tout un collectif qui n’attend que vous.
Projets mis en avant
- 4 septembre 2023 - 4 mars 2024
- 8 avril - 31 octobre 2023
- 1 avril - 31 décembre 2023
- 1 avril 2023 - 1 septembre 2024
- 1 avril 2023 - 31 janvier 2024
- 6 mars 2023 - 5 mars 2024
- 3 mars 2023 - 4 avril 2024
- 1 mars 2023 - 1 février 2024
Halyna raconte les 5 choses les plus marquantes sur la Belgique, après ses 6 premiers mois passés à Genappe en projet de volontariat.


Tout d'abord mon SVE se déroule dans le Lake District, qui se trouve dans la partie nord de l'Angleterre, et si je ne me trompe pas, en frontière avec l'Ecosse et la mer irlandaise. Donc je reste en Angleterre et non pays de Galles 😉"Hello, everybody. Ça c'est un fait, Une fois que la langue du pays est en toi elle peut très vite chasser ta langue maternelle, et cela peut apporter divers situations plutôt drôles avec tes amis ou ta famille. Le deuxième fait est que en tant que Volontaire SVE, ton meilleur ami devient bleu et souvent de mauvaise qualité. Je parle bien évidamment de Skype. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre d'heures qu'un volontaire SVE passe sur Skype. Pas seulement pour communiquer avec son pays mais Skype devient subtillement le moyen de communication par excellence pour toutes nouvelles rencontres. Le troisième fait, est évidemment la culture, les échanges, les rencontres, les visites, la bouffe, le dépaysement, ça c'est ma partie préférée. De mon point de vue, moi qui arrive à la fin de mon SVE, je pense que ça a été une richesse d'avoir rencontré toutes ces personnes, qui ont fait de mon expérience ce qu'elle a été. Le séminaire d'arrivée s'est avéré super utile, car c'est la que tu rencontres plein d'autres SVE de nationalités différentes et certain s’avéreront de vrais amis. Le quatrième point est mes organisations d'envoi (CB) et d'accueil (Léonard Cheschire Disability), que dire ? Merci, juste merci de m'avoir soutenuaider, tout au long de mon SVE".
Alain
Belge en Angleterre
SVE


J'étais en Espagne, sans rien à faire et complètement démotivée. Pour l'avenir, je souhaitais trouver un travail ou une formation pratique avec laquelle je pourrais améliorer mes capacités et développer de nouvelles compétences. Malheureusement, ma situation financière, était compliquée, donc j'ai commencé à chercher des opportunités accessibles au niveau économique. Après avoir cherché des stages en Espagne et en Europe, j'ai remarqué que c'était difficile. J'avais 28 et cela faisait longtemps que j'avais fini mes études. Finalement, j'ai réussi à trouver une solution idéale: le Service Volontaire Européen (SVE). L'idée était géniale, mais je devais faire un long chemin afin de trouver le projet parfait et être acceptée par une organisation. J'ai choisi le projet à la Maison de Jeunes pour diverses raisons: 1. Je pouvais améliorer le français que j'avais commencé à apprendre. 2. J'avais déjà travaillé comme animatrice mais pas longtemps, donc je pouvais améliorer mes compétences et en développer d'autres. 3. J'ai habité toute ma vie dans une grande ville, donc aller dans une petite ville comme Marche-en-Famenne était aussi un défi. 4. Et en plus, je pouvais mettre en pratique mes initiatives. Je suis très contente d'avoir participé au SVE, j'ai appris à me débrouiller longtemps dans un contexte international au niveau personnel et professionnel. Les trois premiers mois ont été plus compliqué sans aucun doute. D'abord, je ne comprenais pas très bien la langue française, donc ma situation à la MJ a été démotivante au début. J'avais beaucoup d'heures mortes dans le travail et je me sentais inutile. Heureusement, les cours de français m'ont aidé énormément. Avec le temps, dans la MJ, j'ai pu mettre en place différents ateliers créatifs. Un stage d'espagnol et plusieurs animations, et avec Compagnons Bâtisseurs, j'ai collaboré avec les autres volontaires dans diverses animations ou formations. Depuis mon arrivée, j'ai appris à m'adapter à des groupes de jeunes de différents âges; à organiser des événements (soirées, concerts, etc.); à planifier et faire des ateliers; à batailler avec les difficultés professionnelles et personnelles; à me débrouiller dans autres pays en parlant à peine la langue et à découvrir ce que j'aime bien et ce que je n'aime pas au niveau professionnel. Tout cela m'oriente dorénavant vers un futur professionnel, j'arrive à faire des choix, je voudrais travailler dans une organisation qui combine le côté social et international avec l'art. Dans le cadre du SVE, il y a eu beaucoup de moments spéciaux, très enrichissants. Un SVE est un expérience d'apprentissage que tout le monde doit faire.
Amalia
Espagnole en Belgique
SVE


Le volontariat européen dans l'association LESA, ç'aura été une année pleine de découvertes: un nouveau mode de vie, apprendre la "lenteur" et l'investissement dans ce en quoi on croit : ce que je cherchais pour vraiment commencer ma vie. Je n'étais pas loin de mon pays, c'était à priori la même langue qu'on parlait, Belgique-France, quelle différence me direz-vous, et pourtant c'est un expérience dépaysante que j'ai vécue à 900km de chez moi. Ce qui m'a poussée à faire un SVE cette année, c'était l'envie de changement par rapport à ma vie de l'époque (travailleuse en tant que kiné, rythme de vie très rapide, centres d'intérêts dispersés) et de mise au point avec moi-même et mes valeurs dans la vie quotidienne, en tant qu'adulte consciente de ses choix et de l'impact qu'il peut avoir dans le monde à venir. L'aspect écologique de notre mode de vie m'a toujours beaucoup interpelée et j'avais l'envie d'approfondir ce que peuvent être les alternatives à celui-ci. J'avais envie de défendre les intérêts de la terre comme matériau de construction, d'informer les gens de ce qu'il se passe autour de nous, et j'ai trouvé une très bonne association pour cela. Cette année m'a aussi permis de prendre plus de temps pour moi, de découvrir le voyage proche de chez moi, et de retirer l'idée qu'il faille aller "à l'autre bout du monde" pour voyages, et apprendre de la culture d'autres personnes. Construire des meubles ou des parties de bâtiment dans la chaumière en terre et paille construite par l'association, m'a permis de prendre confiance en mes capacités de constructrice, et aussi d'apprendre en faisant, chose qui n'est pas forcément mise en avant dans le cursus (école publique, université) que j'ai suivi depuis l'enfance jusqu'au début de l'âge adulte. L'aspect social (rencontrer des gens) n'était pas un point important pour moi, j'avais "tout ce qu'il faut en Belgique". Et pourtant, j'ai eu à me mêler au gens. Me confronter aux différences culturelles, et à m'adapter à ce qu'est une vie villageoise, un nombre restreint de gens dans un lieu géographique tout petit et isolé. J'avais évidemment déjà eu des relations professionnelles avec des patients, et des collègues, mais j'ai aussi dû m'adapter aux caractères différentes du mien, et "travailler avec" sur des projets communs. Pas toujours simple quand on est dans une dynamique autre. Ne pas avoir ses amis proches à portée de main en apprend beaucoup sur soi ! Apprentissage essentiel ? Pour l'après SVE, évidemment, cette année joue dans la balance ! Que faire ? J'ai envie de mettre à profit ce que j'ai appris au niveau construction, et de continuer à informer les gens des possibilités locals qui aideront à préserver notre Nature. Faute de moyens pour acheter un terrain tout de suite, nous nous tournons, mon copain et moi, vers la construction d'une yourte, pour se tester avant le grand plongeon vers une maison terre-paille ! Pour ce qui est de l'information aux gens, j'entends continuer à battre et rebattre les oreilles de mes proches sur ce que j'ai appris, et pourquoi pas m'inscrire dans une démarche un peu plus "officielle" par la suite. Mais pas tout de suite, je pense. Cette expérience m'a donnée des contacts intéressants pour mes projets personnels de construction, et pour élargir ma vision de ce que peut être une "carrière" ! Je trouve génial que l'Europe propose cette possibilité. J'avais déjà vécu le voyage à l'étranger, mais en mode sac à dos, et je dois dire que s'installer à un endroit pour une période déterminée, est tout à fait différent. Alors, si je conseillerais un SVE à quelqu'un qui a envie de changement et d'ouverture d'esprit ? Ben oui, bien sûr !
Alice
Belge en France
SVE


Bom dia! Je m'appelle Sarah, j'ai 21 ans. J'ai commencé mon projet au Portugal le 3 février 2016 et je le termine le 31 janvier 2017. C'est dans une petite ville au Portugal, Lourinhã que je réalise mon SVE. Durant l'année, mon association aide les enfants dans la réalisation des devoirs. Ils mettent aussi en place différentes activités. C'est un peu un mélange entre une école de devoir et un centre ludique. Pendant les vacances, c'est un camp de vacances, donc nous réalisions beaucoup d'activités (cours de surf, visites culturelles et bien d'autres).J'ai pu proposer des activités dont celle de mettre en place des cours de français. Mon association est très ouverte d'esprit, on communique beaucoup. Je suis la première volontaire dans leur association. J'ai pensé que ça allait être un frein à mon expérience mais pas du tout. J'ai été invitée dans des familles portugaises pour partager des repas, faire connaissance, partager des activités locales ensemble et un mois après mon arrivée j'ai eu ma formation avec tous les volontaires SVE se trouvant au Portugal. Depuis, je voyage à travers tout le Portugal. Ce sont vraiment des liens très forts qui nous unissent. Des amitiés indescriptibles et intellectuelles. Malgré la barrière de la langue avec les enfants de mon association, on a réussi à trouver des petites astuces pour communiquer en attendant que mon portugais avance...on utilisait le mime, le dessin....c'est la meilleure expérience de ma vie! Apprendre une langue dans un contexte tel que celui-là. Quand on rencontre une difficulté comme celle de la langue, c'est incroyable l'imagination, ce qu'on mobilise en nous pour se faire comprendre! J'ai également décidé de partir un an et c'est la meilleure décision que j'ai prise. C'est la première fois que je pars si longtemps de chez moi et franchir la "peur" de partir n'a pas été facile, je me posais 1000 questions. Et je pense que c'est vraiment le premier pas le plus dur...une fois arrivée au Portugal, je n'ai pas regretté une seule minute d'avoir réalisé ce projet. Ça a changé ma vie! On rencontre des personnes extraordinaires et on vit une expérience magnifique et humainement, c'est quelque d'incroyable! Maintenant, ça fait déjà 6 mois que je suis ici! C'est aussi une chouette expérience pour les enfants d'avoir quelqu'un qui vient d'un autre pays. Ils apprennent beaucoup (ils ont entre 6 et 12 ans) et j'apprends beaucoup avec eux aussi. Je pense que ça fait peu à beaucoup de personnes de partir sur du long terme. Et j'en faisais partie...mais je pense que quand on veut réellement atteindre notre objectif, il faut vivre cette expérience. Il faut se laisser transporter par ce que ça peut nous apporter. Je développe des compétences personnelles (dont celle de dépasser mes limites, gérer un appartement, cuisiner,...), professionnelles et linguistiques...en 6 mois, j'ai vraiment appris à plein de niveaux et énormément sur la vie en général. Je peux commencer à écrire un livrer sur mon expérience ici, que ce soit avec mon projet, les volontaires, les habitants, le Portugal! Il y a tellement de choses qui se passent, c'est vraiment incroyable.
Sarah
Belge au Portugal
SVE


Le SVE est l'occasion de voyage en Europe, tout en s'investissant dans une association locale. Le projet auquel j'ai participé, se trouvait en Autriche. Le 1er juillet 2014, je me mets en route vers Kapfenberg pour y séjourner durant 10 mois. Mon quotidien était rythmé par le travail avec des adolescents déscolarisés vivant au sein du centre. J'ai eu l'occasion avec eux de faire diverses activités sportives (ski, randonnées, tir à l'arc, etc.), des sorties culturelles et des ateliers créatifs. Un autre aspect du travail consistait à les "coacher" afin qu'ils puissent se réinsérer sur le marché de l'emploi (aide pour l'écriture des CV et des lettres de motivations, travail manuel en menuiserie, métallurgie, etc.) En 10 mois j'ai eu l'occasion de faire de belles rencontres, de découvrir une nouvelle culture avec ses traditions, d'apprendre l'allemand, de de découvrir le travail avec des adolescents, de voyager, de voir des paysages à couper le souffle. Ce fut très enrichissant tant sur les plan personnel que professionnel.
Pauline
Belge en Autriche
SVE


J'ai décidé de faire un SVE parce que j'avais envie de sortir de l'Espagne et je voulais rester en Europe. J'avais déjà fait une expérience Erasmus à Copenhague et j'avais adoré. Aussi parce que ce genre d'expérience te permet d'apprendre de nouvelles capacités, de mettre en place celles qu'on a déjà, d'habiter seule, d'êtres autonome économiquement et de découvrir une autre culture pendant un certaine période. À mon avis, ce qui est le plus important de tout ce que j'ai appris c'est surtout l'encouragement comme une manière d'affronter la vie. Grace à l'expérience au Terrain d'aventure je me suis rendu compte que tout est possible, au niveau des idées et de la pratique. Avant peut être si je voulais faire quelque chose, d'abord j'avais l'idée et après ça retombait, sans se concrétiser. Au terrain on prend l'idée et on la met en place directement. On agit, la paresse disparaît. Ce que j'ai appris de manière plus spécifique c'est: - Plein de bricolages, d'animations, de jeux - être plus responsable et régler les compromis - Communiquer avec les enfants - Le fonctionnement d'un équipe et travailler en groupe - Construire un projet cirque. - Gérer des conflits, dans les groupes d'enfants et entre collègues.
- Comme les maisons de jeunes fonctionnent en Belgique Comme j'ai dit le plus important que j'ai appris c'est l'encouragement par rapport à des idées, de passer de la réflexion aux actes. Aussi, j'ai travaillé avec des enfants qui provenaient des familles multi-problématiques, et même si c'est vrai que j'ai travaillé que comme animatrice, a la base je suis psychologue donc j'ai eu des émotions par rapport à certaines situations, désormais j'au un autre concept de cette réalité et de la position des enfants dans ce genre de familles. Les difficultés que j'ai eu ont été surtout par rapport à la résolution de conflits entre enfants. Le terrain d'aventures est un endroit (J'aime bien l'appeler comme ça) sauvage, qui est basé sur une éducation très libre, avec pas trop de règles et pas non plus trop de limites, entre ses caractéristiques, le public n'a pas d'engagement à venir, des projets sont réalisés, en particulier avec les adolescents, mais ce manque d'engagement et obligations affaiblit les projets. Les meilleurs souvenirs c'était les animations en été. Il y a eu beaucoup d'enfants avec qui on a fait de ateliers différents comme l'acro-yoga, des petits promenades dans les bois, des excursions et des grosses fêtes de quartier comme Pierreuse ou Couteaux, et tous les déguisements qu'on a fabriqué pour divers évènements.
Carlota
Espagnole en Belgique
SVE